On discute motos, des nouveautés pour 2016, et d’expérience dans l’organisation d’événements d’envergure!
Entrevues
C’est avec un grand plaisir que j’ai rencontré Maxime et Karl de la compagnie Sang d’Ancre, spécialisée dans les produits d’entretien pour la barbe et la moustache. Leurs huiles et leurs baumes sont constitués de produits naturels et fabriqués entièrement au Québec. Dans peu de temps, ils espèrent pouvoir offrir une gamme complète de produits avec leur parfum caractéristique qu’ils ont eux-mêmes développé à force d’essais-erreurs. Ils m’affirment avoir trouvé l’odeur suprême, celle qui représente l’homme assumé dans toute sa masculinité, prêt à affronter la nature dans toute sa splendeur. Le concept derrière le nom qu’ils ont choisi pour commercialiser leur produit est d’ailleurs évocateur et leur explication est tellement sympathique que je cite Maxime mot pour mot : « On cherchait un nom pour représenter les conquérants, l’aventure, la mer. Qu’est-ce qui pourrait représenter ça mieux que l’ancre de cet aventurier qu’on tordrait si fort que du sang noir en jaillit? C’est ce qu’on a dans notre bouteille. »
Depuis quatre ans, les planches de plusieurs scènes de Québec ont brûlé sous les présentations sexy de Burlestacular ou des Folies Jarretières. Voici les grandes lignes d’un entretien avec Sabrina Cloutier, performeuse burlesque des Glitter Sisters, au sujet du burlesque et de sa force d’expression de la féminité.

OK, je suis un gars, et j’aime les tatouages et les motos. Je me rappelle quand j’avais loué une Harley Davidson Sportster pour rouler une partie de la côte ouest américaine. En route, je me suis fait tatouer, au cas où j’aurais oublié comment ça avait été un moment extraordinaire dans ma vie. J’étais grisé par le sentiment de liberté que ça me procurait, et je rêve du jour où je pourrai me permettre à nouveau cette folie.
Pour le moment, j’enfourche mon vélo pour aller au travail. C’est pas aussi remarquable, mais ça me laisse le temps de regarder ce qui se passe sur la route : les motards ont changé. Je ne parle pas des chauffeurs de motos sports, mais bien de ceux qui trippent sur le chrome et les moteurs pétaradants qui font la renommée de Harley Davidson. Pour m’en assurer, je suis allé rencontrer Max Fournier, conseiller chez Prémont Harley Davidson depuis 6 ans et propriétaire de Harley depuis 25 ans, et nous avons eu une petite discussion à ce sujet.
Dans le passé, la marque Harley Davidson s’est vue approprier par les gangs de motards criminalisés. On parle naturellement de la période d’après-guerre. On vit encore aujourd’hui avec cette image, mais elle s’estompe pour laisser place à une dimension qui dépasse les méchants motards marginaux, celle d’un grand sentiment de liberté maintenant accessible à tous. L’image même de Harley Davidson a fait du chemin. C’est une marque forte qui ne se trouve plus seulement dans les rues, mais un peu partout ailleurs, avec toutes les marchandises identifiées à la signature Harley. Toute une évolution au fil du temps!
Et oui, ces méchants motards marginaux étaient aussi tatoués. Si on a à tracer un parallèle entre le tatouage et les motos, c’est peut-être dans son accessibilité et dans la lente évolution de sa signification. Ces deux symboles ont glissé doucement vers la culture populaire.
Moto et tatouage sont donc deux véhicules du sentiment de liberté et d’expression individuelle, et ils occupent toujours une place de choix dans notre imaginaire nord-américain!