Kevin Millet, photographe et artiste multidisciplinaire, en met plein la vue avec sa série de portraits où il revisite le mythe de Perséphone. Inspiré des flammes de l’enfer et de la déesse grecque, il met le feu aux photos où la modèle Laurence Bédard dévoile une volupté digne des pensées les plus diaboliques, sans autre artifice que de la peinture.

Kevin Millet est d’origine française, mais il habite le plus souvent à Montréal, partageant sa carrière entre le Canada et L’Europe. Son travail est principalement composé de photographies de voyage, de créations graphiques, ainsi que de portraits. Sophie Nélisse a d’ailleurs été photographiée par Kevin, et on constate qu’il arrive à saisir une émotion à travers sa lentille et à créer des moments uniques qui transcendent la dimension photo.

Maintenant, cet artiste caméléon travaille et crée principalement au sein de son propre studio et réalise des projets photographiques autour du monde.

Une déesse contradictoire

Persephone est une figure de la mythologie grecque, souvent associée à la reine des enfers. Elle est la fille de Zeus, le dieu du ciel et des tonnerres, et de Demeter, la déesse de la moisson et de l’agriculture.

Selon la légende, Hadès, le dieu des enfers, enleva Perséphone alors qu’elle cueillait des fleurs dans un champ. Elle fut ensuite emmenée dans le royaume des morts, où elle devint la reine des enfers.

Perséphone est souvent représentée avec une couronne de fleurs ou un voile sombre, symbolisant sa double nature de déesse des enfers et de déesse de la fertilité. Elle est aussi parfois associée à des cultes mystérieux liés à la mort et à la renaissance.

Une œuvre affirmée

Millet propose donc un triptyque que l’amateur d’art pourra acheter dans sa boutique selon des paramètres de reproduction flexibles. Les œuvres délaissent les artifices pour se consacrer à l’exposition de couleurs bien rouges et du corps de la modèle. Ses tatouages, mêlés à la peinture dégoulinante qui couvre son corps, appellent aux contrastes.

La nudité de Perséphone-03 se veut-elle l’image incarnée de la déesse si contradictoire, à la fois représentante des enfers et de la fertilité?

Laurence Bédard, déjà haute en couleur

Laurence Bédard a sûrement apprécié retrouver un peu plus de couleurs sur son corps, comme elle affiche déjà plusieurs tatouages! 🙂 À ce titre, elle a déjà fait la couverture du Inked Mag, ce n’est pas peu dire! Vous pourrez aussi découvrir des photos de Laurence Bédard dans un autre shooting réalisé par Kevin.

Millet, un artiste à découvrir

Une site sur son Instagram et sur son site web témoignent de son talent et de ses tendances exploratoires évocatrices. On aime son audace!